Sea, SUP and Sun !

Avec la "petite chienne" actuelle, rien de tel qu'un peu de SUP pour se rafraîchir les idées ... et le reste aussi d'ailleurs ! Quand l'air est à 34 et l'eau à 24, faut pas hésiter ... même sur le lac de Bienne, en face de Locras (Lüscherz pour les intimes ...).



Locras




Le ponton de Locras.



Sous le Chasseral exactement !



Votre serviteur au travail (couleurs originales) ...




La foule devant Hagneck !



Grisons: SUP at 1'000m.: Lac de Cauma

Flims, ça vous dit quelque chose ? A part un nom utile en scrabble ... une grande station de ski avec Laax, dans les Grisons. Et qui dit Flims dit "Caumasee", un petit bijou niché dans la forêt ... Mais avant tout, n'hésitez pas à faire un petit détour nocturne par le restaurant Cavigilli, déconcertant et excellent, une vraie curiosité !
Mais attention: ici c'est allemand ou anglais ... français malvenu ! C'est vrai qu'on est terriblement loin du Léman, surtout derrière les cars, mobilhomes et autres caravanes ...

Afterwork SUP

Trop chaud pour travailler ... Quand on dépasse les 30°, quoi de mieux qu'un petit coup de SUP pour se changer les idées ...

Les images se passent de commentaires ...

Lac de la Gruyère: à voir et ... à éviter

Quel dommage ! Une journée exceptionnelle, des couleurs magnifiques, un lac presque lisse, une température parfaite, tant dans l'eau qu'en dehors, et badaboum, vous terminez votre journée sur un goût plus qu'amer ...

Le fautif ? Je suis obligé de le nommer pour vous éviter une désagréable surprise ... le restaurant l'Unique, que l'on renommerait volontiers l'Arnaque ... D'unique il n'y a que l'endroit ... tout le reste n'est que foutaise ! Un service débordé (1h d'attente pour prendre la commande, 1/2 h pour débarrasser, le cendrier jamais vidé, le vin apporté était faux, l'accompagnement oublié ...), une qualité des plats discutable (une minuscule entrecôte dont la moitié n'était pas mangeable, une marmite du pêcheur avec 100 g. de poisson pour 2, des légumes rachitiques) ... quel honte pour le Pays de Fribourg et quel manque de respect pour les hôtes. Quant au rapport qualité-prix, n'en parlons pas, il avoisine la température de la région en janvier ...

Désolé pour ce coup de gueule, mais s'il faut dire quand tout va bien, il faut aussi mettre en garde contre ces arnaques qui pourrissent le métier ! Famille Corboz, changez de métier ou, à tout le moins, remettez un peu d'ordre dans votre établissement. Pour l'instant, on ne vient qu'une fois chez vous ... à ce rythme,   inutile de rouvrir à Pâques 2013 ...

Une nouvelle adepte ... 

Cherchez le SUP ...

Cherchez l'intrus ...

SUP @ BOM

On n'allait tout de même pas louper le BOM, Bol d'Or Mirabaud, la plus grande régate du monde en eaux fermées. Plus de 500 voiliers s'affrontent sur 123 km ou 66.5 miles sur le Léman, de Genève au Bouveret et retour.

Nous, on est parti du Vieux-Rhône et on les a attendu à la bouée du Bouveret (qui, en fait, est une barge de la Rhona, passage obligé avant le retour). Mais vu les conditions météo (grand beau, vent quasi nul), le premier est passé à 16:24 ... soit plus de 6 heures après le départ. Ce bateau a d'ailleurs gagné le BOM en 10:52 ...

L'embouchure du Rhône dans le Léman (barrage anti bois)

Au fond sur la droite, la barge/bouée du BOM au Bouveret

Realstone (D35 barré par J. Clerc)

De Rham Sothebys (D35 barré par Ph. Cardis)

Zenith (Ventilo) et Romandie.com (D35)

Décision 35 Zen Too

Un p'tit coup de Saint-Saph. ?

On en a parlé hier ... du coup nous voilà devant Saint-Saphorin ... Balade tranquille avec un bon vent d'ouest depuis la Pichette jusqu'à la plage en-dessous du Vinorama de Lavaux.

Chatouiller la Venoge ...

Jolie petite balade tranquille de 6 km au départ de la fameuse plage de Préverenges et de son non moins fameux surfshop ... A conseiller et à consommer sans modération !

Pour les non Vaudois, la Venoge c'est un peu notre jet d'eau, notre Cervin, notre fosse aux ours, notre tour Eiffel ... merveilleusement décrite et chantée par Jean Villard Gilles, poète chansonnier né à Montreux en 1895 et décédé à Saint-Saphorin en 1982. Une bien belle histoire, que je ne résiste pas à vous rappeler:

On a un bien joli canton :

des veaux, des vaches, des moutons,

du chamois, du brochet, du cygne ;

des lacs, des vergers, des forêts,

même un glacier, aux Diablerets ;

du tabac, du blé, de la vigne,

mais jaloux, un bon Genevois

m’a dit, d’un petit air narquois :

– Permettez qu’on vous interroge :

Où sont vos fleuves, franchement ?

Il oubliait tout simplement

la Venoge !

Un fleuve ? En tout cas, c’est de l’eau

qui coule à un joli niveau.

Bien sûr, c’est pas le fleuve Jaune

mais c’est à nous, c’est tout vaudois,

tandis que ces bons Genevois

n’ont qu’un tout petit bout du Rhône.

C’est comme : «Il est à nous le Rhin !»

ce chant d’un peuple souverain,

c’est tout faux ! car le Rhin déloge,

il file en France, aux Pays-Bas,

tandis qu’elle, elle reste là,

la Venoge !

Faut un rude effort entre nous

pour la suivre de bout en bout ;

tout de suite on se décourage,

car, au lieu de prendre au plus court,

elle fait de puissants détours,

loin des pintes, loin des villages.

Elle se plaît à traînasser,

à se gonfler, à s’élancer

– capricieuse comme une horloge –

elle offre même à ses badauds

des visions de Colorado !

la Venoge !

En plus modeste évidemment.

Elle offre aussi des coins charmants,

des replats, pour le pique-nique.

Et puis, la voilà tout à coup

qui se met à fair’ des remous

comme une folle entre deux criques,

rapport aux truites qu’un pêcheur

guette, attentif, dans la chaleur,

d’un œil noir comme un œil de doge.

Elle court avec des frissons.

Ça la chatouille, ces poissons,

la Venoge !

Elle est née au pied du Jura,

mais, en passant par La Sarraz,

elle a su, battant la campagne,

qu’un rien de plus, cré nom de sort !

elle était sur le versant nord !

grand départ pour les Allemagnes !

Elle a compris ! Elle a eu peur !

Quand elle a vu l’Orbe, sa sœur

– elle était aux premières loges –

filer tout droit sur Yverdon

vers Olten, elle a dit : «Pardon !»

la Venoge !

Le Nord, c’est un peu froid pour moi.

J’aime mieux mon soleil vaudois

et puis, entre nous : je fréquente !»

La voilà qui prend son élan

en se tortillant joliment,

il n’y a qu’à suivre la pente,

mais la route est longue, elle a chaud.

Quand elle arrive, elle est en eau

– face aux pays des Allobroges –

pour se fondre amoureusement

entre les bras du bleu Léman,

la Venoge !

Pour conclure, il est évident

qu’elle est vaudoise cent pour cent !

Tranquille et pas bien décidée.

Elle tient le juste milieu,

elle dit : «Qui ne peut ne peut !»

mais elle fait à son idée.

Et certains, mettant dans leur vin

de l’eau, elle regrette bien

– c’est, ma foi, tout à son éloge –

que ce bon vieux canton de Vaud

n’ait pas mis du vin dans son eau…

la Venoge !

Préverenges et son surfshop ...

L'embouchure de la Venoge dans le Léman

No comment ...

L'Aar du SUP

Encore un jeu de mots à deux balles pour une descente de la plus grande rivière suisse: l'Aar, 288 km. Nous, on s'est contenté de 18 km de Büren à Soleure, bouclées en 3h40 pauses (et bise...) comprises.

A cheval entre deux cantons, le pied gauche sur Soleure et le droit sur Berne, jolie balade entre les champs qui débute sous le fameux pont en bois de Büren, brûlé en 1989 et reconstruit en 1991. Tout près, l'un des plus beaux et des meilleurs restaurants italiens de la région, Il Grano, établi dans les anciens abattoirs.

On y SUP on y SUP, sous le pont de Büren ...

Le nouveau MS Rousseau: 48x10m, 500 CV ...

Altreu: la plus grande concentration de cigognes, même sur les toits !

Risqué à droite ... on prend donc à droite !

Passage interdit à tout ... sauf au SUP !

Après l'Inseli, tout n'est que calme et volupté !

Tout au fond à gauche, Soleure ...

Les chiens aBroyent, les SUPeurs passent ...

Un jeu de mot à deux balles pour un canal qui vaut le détour: le canal de la Broye, creusé lors de la première correction des eaux du Jura, entre le lac de Morat et le lac de Neuchâtel.

On a fait 9.6 km, secoués de temps en temps par les bateaux qui le traversent ... mais sinon, c'est un calme plat, avec les champs de colza pour voisins, les oiseaux et les cigales pour nous encourager, et les vaches, oies et poules qui semblent voir du SUP pour le première fois de leur vie. Certains pêcheurs/campeurs/promeneurs/cyclistes aussi d'ailleurs, à voir leur étonnement et leurs encouragements ...

Quant au courant, oubliez, ça n'avance pas tout seul, bien au contraire, en particulier en arrivant dans le lac de Neuchâtel avec une jolie bise de foehn qui rend le dernier bout droit interminable ...

A l'entrée du canal depuis le lac de Morat.

On y croise des petits et des grands bateaux ...

Le pont Rotary, près du camping des 3 lacs.

Les oies découvrent le SUP !

Dernière ligne droite ...

L'arrivée dans le lac de Neuchâtel, avec la capitale au fond ...